Sorry Tunisia... but NO!

Sorry Tunisia... but NO!

VERSION FRANÇAISE

As a company that serves the African continent, we believe that diversity is not only a core value but also a strength. We have always sought to work with partners who share our values of inclusivity and mutual respect. However, recent events in Tunisia have left us deeply saddened and disappointed.

The Tunisian President, Kais Saied, made racist and xenophobic statements“... hordes of illegal immigrants from sub-Saharan Africa are still arriving, with all the violence, crime, and unacceptable practices that entails...”

We firmly believe that such ideas that have no place in a modern and progressive society. His remarks were not only deeply offensive but also pose a significant threat to the peace and stability of the country. As a result, we can no longer work with Tunisian partners who are aligned with the President or support his views.

“Hordes of illegal immigrants from sub-Saharan Africa are still arriving, with all the violence, crime, and unacceptable practices that entails,”

President Kais Saied to the Tunisian his national security council on 21 February 2023.

We understand that our decision will have a significant impact on our business and the livelihoods of the Tunisians we have worked with over the years. However, we cannot compromise our values and principles for short-term gains. We believe that standing up against racism and discrimination is the right thing to do, and we hope that other companies will join us in taking a firm stance against such hateful rhetoric.

We are also deeply saddened to see that too few Tunisians we worked with do not speak out openly against such outrageous state-sponsored racism. We have always known that there were underlying racial tensions simmering under Tunisia’s ostensibly progressive surface - against sub-Saharan Africans and black Tunisians alike, but the “racialised hate speech” as the African Union called President Kais Saied’s comments directed at migrants has somehow given the Tunisian people the impression that being openly racist is acceptable. it isn't!

It is crucial that people stand up against hate and discrimination, especially when it is coming from those in positions of power. We encourage our Tunisian partners to speak out against the President's remarks and to work towards building a more inclusive and tolerant society.

In conclusion, we want to reiterate our commitment to promoting diversity and inclusivity in all our work. We hope that our decision to sever ties with Tunisian partners aligned with the Kais Saied's views will send a clear message that we will not tolerate racism or discrimination in any form.

We stand in solidarity with those - sub-Saharan Africans and Tunisians alike - who have been affected by the President's remarks and hope that together, we can work towards building a more just and equitable society for all.


VERSION FRANÇAISE

Désolé la Tunisie... mais NON !

En tant qu'entreprise au service du continent africain, nous pensons que la diversité n'est pas seulement une valeur fondamentale, mais aussi une force. Nous avons toujours cherché à travailler avec des partenaires qui partagent nos valeurs d'inclusion et de respect mutuel. Cependant, les récents événements en Tunisie nous ont profondément attristés et déçus.

Le président tunisien, Kais Saied, a fait des déclarations racistes et xénophobes "... des hordes d'immigrés clandestins en provenance d'Afrique subsaharienne continuent d'arriver, avec toute la violence, la criminalité et les pratiques inacceptables que cela implique..."

Nous croyons fermement que de telles idées n'ont pas leur place dans une société moderne et progressiste. Ses remarques sont non seulement profondément offensantes, mais elles constituent également une menace importante pour la paix et la stabilité du pays. Par conséquent, nous ne pouvons plus travailler avec des partenaires tunisiens qui sont alignés sur le président ou qui soutiennent ses opinions.

"... des hordes d'immigrés clandestins en provenance d'Afrique subsaharienne continuent d'arriver, avec tout ce que cela implique de violence, de criminalité et de pratiques inacceptables...",

Déclaration du président Kais Saied au conseil national de sécurité de la Tunisie le 21 février 2023.

Nous comprenons que notre décision aura un impact significatif sur nos activités et sur les moyens de subsistance des Tunisiens avec lesquels nous avons travaillé au fil des ans. Cependant, nous ne pouvons pas compromettre nos valeurs et nos principes pour des gains à court terme. Nous pensons que s'élever contre le racisme et la discrimination est la bonne chose à faire, et nous espérons que d'autres entreprises se joindront à nous pour prendre une position ferme contre une rhétorique aussi haineuse.

Nous sommes également profondément attristés de constater que trop peu de Tunisiens avec lesquels nous avons travaillé ne s'expriment pas ouvertement contre ce racisme scandaleux soutenu par l'État. Nous avons toujours su que des tensions raciales sous-jacentes couvaient sous la surface ostensiblement progressiste de la Tunisie - contre les Africains subsahariens et les Tunisiens noirs, mais le "discours racistes et haineux", comme l'Union africaine a appelé les commentaires du président Kais Saied à l'égard des migrants, a en quelque sorte donné au peuple tunisien l'impression qu'il était acceptable d'être ouvertement raciste.

Il est essentiel que les gens s'élèvent contre la haine et la discrimination, en particulier lorsqu'elles émanent de personnes en position de pouvoir. Nous encourageons nos partenaires tunisiens à s'élever contre les remarques du président et à œuvrer à la construction d'une société plus inclusive et plus tolérante.

En conclusion, nous souhaitons réitérer notre engagement à promouvoir la diversité et l'inclusion dans tous nos travaux. Nous espérons que notre décision de rompre les liens avec les partenaires tunisiens alignés sur les opinions de Kais Saied enverra un message clair : nous ne tolérerons pas le racisme ou la discrimination sous quelque forme que ce soit.

Nous sommes solidaires de ceux - Africains subsahariens et Tunisiens - qui ont été affectés par les remarques du président et espérons qu'ensemble, nous pourrons œuvrer à la construction d'une société plus juste et plus équitable pour tous.